
L’engagement par vocation : le travail gratuit en stage et en emploi dans les organismes communautaires du Québec
Le mercredi 20 avril 2022, de 9h30 à 11h (heure de Montréal, Québec, Canada), en ligne
Conférencières :
Annabelle Berthiaume, Professeure en travail social, Université du Québec à Trois-Rivières
et
Mylène Fauvel, Doctorante à l’Université de Montréal et chargée de cours à l’UQAM et l’Université Saint-Paul.
Suivi d’une discussion menée par :
Maud Simonet, Directrice de recherches en sociologie au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et directrice du laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHE.S-Nanterre).
Maud Simonet, Directrice de recherches en sociologie au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et directrice du laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société (IDHE.S-Nanterre).
Animation par :
Yanick Noiseux, Professeur au Département de sociologie de l’Université de Montréal et membre du CRISES.
Yanick Noiseux, Professeur au Département de sociologie de l’Université de Montréal et membre du CRISES.
Inscription obligatoire :
Résumé :
Les travailleurs, et surtout les travailleuses puisqu’elles s’y retrouvent en plus grand nombre, sont nombreuses à observer des conditions de travail de plus en plus difficiles dans les milieux communautaires : précarité financière, surcharge de travail, épuisement… Leurs conditions de travail font écho à celles des stagiaires qui se sont organisées depuis 2016, pour faire reconnaitre l’apport de leur travail non-rémunéré, principalement dans les domaines traditionnellement féminins. En effet, les travailleuses des milieux communautaires, comme les stagiaires, voient la naturalisation, l’invisibilisation et la gratuitisation » de leur travail (Simonet, 2018, p. 119) que ce soit sous le prétexte de l’engagement, du souci des autres, ou encore de l’apprentissage.
Les travailleurs, et surtout les travailleuses puisqu’elles s’y retrouvent en plus grand nombre, sont nombreuses à observer des conditions de travail de plus en plus difficiles dans les milieux communautaires : précarité financière, surcharge de travail, épuisement… Leurs conditions de travail font écho à celles des stagiaires qui se sont organisées depuis 2016, pour faire reconnaitre l’apport de leur travail non-rémunéré, principalement dans les domaines traditionnellement féminins. En effet, les travailleuses des milieux communautaires, comme les stagiaires, voient la naturalisation, l’invisibilisation et la gratuitisation » de leur travail (Simonet, 2018, p. 119) que ce soit sous le prétexte de l’engagement, du souci des autres, ou encore de l’apprentissage.
Ce séminaire propose de se pencher sur les politiques et les conditions du travail gratuit en emploi et en stage dans les milieux communautaires à partir d’une étude sur l’impact de la pandémie et des logiques d’interventions gouvernementales sur les conditions d’emploi et de travail des travailleurs et travailleuses du mouvement communautaire (Fauvel, Noiseux, à paraitre) et du récit de la mobilisation étudiante pour la rémunération des stages (Berthiaume et al. 2021).
Pour consulter un extrait de l’ouvrage Grève des stages, grève des femmes publié dans la revue Ouvrage ->
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