Des femmes heureuses… mais à bout de souffle

Sondage Som-Châtelaine : des femmes heureuses… mais à bout de souffle

Heureuses mais à bout de souffle, révèle le sondage Som de Châtelaine à propos des Québécoises qui estiment que leurs obligations familiales ont freiné leur carrière. La professeure de l’Université TÉLUQ Diane-Gabrielle Tremblay connaît bien cette réalité qu’elle décrit dans cet article :

« Qu’elles soient riches ou pauvres, jeunes ou moins jeunes, résidantes de la métropole ou d’ailleurs, les femmes s’accordent sur une chose : la lourdeur des responsabilités familiales. Les deux tiers (65 %) des répondantes les considèrent comme l’une des principales barrières à l’avancement professionnel des Québécoises. C’est, de loin, le facteur qui recueille le plus ample consensus.

En fait, presque la moitié des femmes (44 %) estiment que leurs obligations familiales ont freiné leur propre carrière, une proportion qui grimpe à mesure que la taille du ménage augmente.

L’économiste Diane-Gabrielle Tremblay, professeure à l’École des sciences de l’administration de la TÉLUQ, a étudié de près cette réalité. « Au départ, elles peuvent avoir choisi un métier qu’elles croient plus facile à concilier avec des enfants, parce que, déjà, elles se mettent dans la tête qu’elles vont avoir une charge plus lourde, explique-t-elle. Dans d’autres cas – je pense à des professionnelles dans de grands bureaux de qui on exige des heures très longues pour pouvoir progresser dans l’organisation –, elles quittent pour aller chercher des postes de 9 à 5 ou se lancent à leur compte pour déterminer leurs propres heures. » »… Lire l’article au complet.