Janie Houle, professeure au département de psychologie de l’UQAM et chercheure régulier au CRISES, est l’une des récipiendaires des cinq subventions octroyées par le Fonds de recherche du Québec pour le projet mené avec entre autres Isabel Heck (CRISES-Parole d’excluEs) et Jean-Marc Fontan (CRISES-UQAM) intitulé « Les effets du logement social sur les trajectoires de vie, les capitaux et l’accessibilité aux ressources des locataires: étude comparative de quatre programmes québécois ». Toutes nos félicitations à nos collègues !
Extrait du bulletin de l’UQAM du 3 mars 2020 :
Les effets du logement social sur les trajectoires de vie, les capitaux et l’accessibilité aux ressources des locataires: étude comparative de quatre programmes québécois
Janie Houle (190 500 $)
Les principaux programmes de logement social québécois sont les HLM, les OSBL, les COOP et les PSL privés. Aucune étude n’a comparé l’effet de ces programmes sur les trajectoires de vie des locataires: cette absence de théorisation nuit de manière importante à leur évaluation et à leur amélioration.
Le projet de Janie Houle vise à comprendre l’influence du logement social sur la trajectoire de vie (incluant la sortie de la pauvreté, s’il y a lieu), les capitaux et l’accessibilité aux ressources de différents groupes de personnes; à comparer quatre programmes de logement social québécois (HLM, OSBL, COOP, PSL privé) sur le plan des contextes, des mécanismes d’action et des effets; et à identifier ce qu’il serait souhaitable de faire pour que l’offre de programmes en matière de logement social permette à davantage de personnes d’en retirer des effets positifs. Des entretiens individuels de type «récit de vie» seront réalisés dans différentes municipalités de tailles diverses (Montréal, Lévis, MRC de Bellechasse et de Portneuf) avec une soixantaine de locataires bénéficiant des quatre programmes de logement social et une quinzaine de personnes occupant un logement privé non subventionné après avoir vécu en logement social. Des groupes de discussion seront formés avec des locataires et différentes parties prenantes (propriétaires/gestionnaires, intervenants, partenaires), et un World Café sera organisé avec tous les participants et collaborateurs de l’étude afin d’identifier et de prioriser collectivement les actions à privilégier afin d’améliorer la capacité des programmes de logement social à produire les effets désirés.