Le Conseil d’administration de l’UQAM a approuvé la création, le 17 décembre dernier, de quatre nouvelles chaires stratégiques pour un mandat de trois ans. Leurs programmes de recherche portent sur les enjeux de la diversité en éducation, sur la résilience et les vulnérabilités des forêts tempérée et boréale aux changements climatiques, sur les dynamiques touristiques et sur le design en cybersanté mentale. Elles s’ajoutent aux 23 autres chaires stratégiques mises sur pied depuis 2014. Lire la suite…
Le CRISES est fier de souligner la création de la Chaire de recherche sur les dynamiques touristiques et les relations socioterritoriales qui sera dirigée par Dominic Lapointe, professeur au département d’études urbaines et touristiques de l’UQAM et membre régulier du CRISES) :
Dynamiques touristiques
Les connaissances sur les dimensions sociogéographiques et politiques du tourisme demeurent aujourd’hui morcelées. La Chaire de recherche sur les dynamiques touristiques et les relations socioterritoriales, dont le titulaire est le professeur du Département d’études urbaines et touristiques Dominic Lapointe, vise à pallier cette lacune. Elle abordera le tourisme comme un agent de transformation et comme un révélateur des sociétés et des territoires où il se développe. La Chaire vise trois objectifs: comprendre les processus et mécanismes au cœur de la production des territoires touristiques; contribuer au renouvellement des théories et des pratiques associées au développement touristique; éclairer la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines du tourisme, du développement du territoire, de l’aménagement et de la mobilité. Le premier axe de recherche portera sur les modes d’habitation (urbains, ruraux, autochtones) des territoires touristiques, sur les transformations des milieux de vie que ces derniers induisent ainsi que sur les images, discours et mises en scène qui leur sont associés. Le deuxième axe concernera les formes de gouvernance des espaces touristiques et les relations de pouvoir qui s’y déploient, alors que le troisième abordera le tourisme comme un phénomène à l’intersection des mobilités (touristes, travailleurs) et des «fixités» (lieux, attraits, résidents non mobiles).