Les formes organisationnelles hybrides de l’économie sociale ont-elles de plus grandes chances de survivre ? Une application au cas de Montréal 

Collection

Études de cas

Année

2016

Numéro

ES1601

Édition

Centre de recherche sur les innovations sociales

Résumé

L’objectif de cet article est de contribuer à une compréhension de l’évolution d’une population d’entreprises d’économie sociale confrontée à la crise économique, en nous appuyant sur l’exemple de Montréal. Nous mobilisons une approche en deux étapes. Nous utilisons un modèle novateur de survie en temps discret tenant compte de l’hétérogénéité spatiale. Ce modèle est ensuite utilisé pour prédire la survie de différentes formes d’économie sociale, suivant différentes typologies proposées identifiant des formes organisationnelles hybrides. On constate que certaines formes organisationnelles (économie sociale professionnelle) ont mieux survécu que d’autres (économie sociale émergente). De même, les organisations combinant plusieurs sources de financement et plusieurs formes de travail salarié ou bénévole ont eu plus de chances de survivre. Ce cahier de recherche est la version française d’un article paru dans Voluntas (lien vers l’article : Doi : 10.1007/s11266-015-9664-1).

mots clés

Analyse de survie, Économie sociale, Formes organisationnelles hybrides, Modèle en temps discret, Hybridation