Partenariat et participation syndicale à la gestion : le cas de Tembec
Collection
Études théoriques et méthodologiques
Année
2000
Numéro
ET0020
Auteur
Édition
Centre de recherche sur les innovations sociales
Résumé
Le partenariat n’est susceptible de s’accompagner de la démocratie au travail et d’un renforcement du syndicalisme qu’à certaines conditions et dans certaines circonstances. À défaut de les réunir, se met plutôt en place un processus d’affaiblissement du syndicat local, dans le cadre de dispositifs participatifs sans pouvoir. C’est la principale conclusion qui se dégage de l’étude de la plus vieille expérience de gestion participative au Québec, soit l’usine Tembec, mise en opération en 1973 dans la petite ville de Témiscaming. En l’absence d’un programme distinctif de celui de la direction, dépourvu de ressources externes et internes et doté d’une démocratie déficiente, le syndicat local s’affaiblit dans le cadre de sa participation à la gestion.