Le pôle Université de Sherbrooke du CRISES présente une causerie publique sur
Souffrance et psychothérapie : peut-on entendre la souffrance sans nécessairement la médicaliser ?
Conférenciers-ères :
Nathalie Plat, psychologue, auteure
Jacques Quintin, philosophe et professeur titulaire du département de psychiatrie de la Faculté de Médecine et des sciences de la santé, UdeS
Animatrice :
Karine Collette (Analyste de discours) du pôle UdeS du CRISES
Résumé :
Que faut-il penser sociologiquement du recours plutôt systématique à la médication face à des problèmes qui pourraient aussi être abordés exclusivement en psychothérapie ? Sommes-nous devant une certaine économisation et médicalisation du langage psychologique ambiant, par le recours à des termes tels que « rétablissement, fonctionnalité de l’individu, plan de traitement efficace, etc. »? La douleur, dont on parle ici, relève d’une souffrance psychologique et non de la douleur physique. Est-ce que les approches psychanalytiques, existentielles et narratives – empruntant notamment à la phénoménologie et à l’herméneutique – peuvent devenir des avenues différentes pour aborder la souffrance, voire lui donner sens et légitimité ?
Bienvenue à tous et toutes les membres de la communauté de l’Université de Sherbrooke ainsi qu’au public en général ; de même qu’aux membres du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) de d’autres universités québécoises.
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Mercredi 4 décembre 2019
17h30 – 19h00
L’Agora du Carrefour de l’information, pavillon Georges-Cabana (B1)
du Campus principal de l’Université de Sherbrooke (B1-2002)
Webdiffusion disponible : https://visioweb.usherbrooke.ca/invited.sf?id=74011234567903&secret=30507b0f-9cf4-4628-8c41-6e489f46d7e9
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Si possible, confirmer votre présence à crises@uqam.ca, places limitées