
« Le mouvement syndical est par nature un mouvement réactif, qui a été créé en raison des inégalités causées par le système capitaliste. Tout au long de son histoire, il a dû s’adapter et évoluer dans ses pratiques, dans ses structures et dans ses discours pour représenter au mieux les intérêts de la main-d’œuvre. Le besoin de se réorganiser et de s’adapter est donc intrinsèque au mouvement syndical. À l’avenir, les organisations syndicales devront aussi tenir compte des défis contemporains et actuels, comme le télétravail et la surcharge qui peut émaner de cette pratique. Le contexte climatique et le sens qu’attribuent au travail les nouvelles générations amèneront assurément de nouvelles luttes. »
Un article à lire sur les mobilisations collectives d’ici et d’ailleurs, avec l’expertise de Thomas Collombat, professeur et directeur du Département des sciences sociales de l’UQO, membre régulier du CRISES, publié dans un cahier spécial Syndicalisme dans Le Devoir : Des mobilisations à l’étranger qui résonnent.